Dans cette ère de guerre froide dans le monde du podcast,
un objet sonore se faufile, dissimulé derrière les conversations
qui s'échangent devant une machine à café.
Nous sommes à la Pod Vallée. Ici, les petits et grands
noms du podcast se croisent sans échanger un seul mot,
tels des concus collègues ou peut-être des zombies à AirPod.
Mais devant cette machine automatisée de haute technologie,
les langues se délient et nous révèlent les secrets les mieux gardés.
Ici, les murs ont de grandes oreilles, retenant chaque mot prononcé
lors de rencontres discrètes au détour d'une boisson chaude.
Les micros, minutieusement positionnés,
enregistrent deux protagonistes. Du podcast, qu'ils se connaissent ou non.
Mais l'un d'entre eux est un agent double espresso, toujours prêt à offrir
un gobelet de café au goût à peine déguisé de sérum de vérité.
Tout commence par une simple question, en apparence anodine et pourtant si
peu banale. Tu prends quoi ?
L'épisode d'aujourd'hui, Sonia Bellouti.
Bonjour, Sonia. Bonjour, Philippe.
Alors, tu ne me vois pas, mais tu m'entends.
Le concept est le suivant. Je te pose des questions auxquelles
tu dois répondre franchement et honnêtement.
Et comme tu le remarques, on est à côté d'une machine
à café. Alors, tu connais la
Podvallée puisque On a imaginé l'idée de ce lieu
ensemble, mais bienvenue quand même. Merci Philippe.
Et donc la première chose qu'on demande à nos invités, comme tu
le sais, c'est de regarder cette machine
que les auditeurs ne voient pas. On a
sur l'écran, sur la gauche, un certain nombre de cafés
qu'on peut sélectionner, et puis même jusqu'au thé au chocolat et
de la soupe à la tomate. Mon Dieu ! Et donc,
les auditeurs ne le voient pas, mais tu vas pouvoir choisir parmi cette
sélection de boissons.
Alors, qu'est-ce que tu prends ? Alors, vu l'heure, je dirais
une double infusion, un thé, ça ira.
Un thé. Allez, c'est parti pour un thé.
Et voilà ton café. Alors, maintenant que tu es bien
installé, on est à la Podvallée,
tu fais donc partie du monde du podcast. Je vais avoir
besoin de toute ta concentration et ton
imaginaire pendant cette petite période que l'on
va passer ensemble. On se connaît un peu
pour avoir préparé ce concept de podcast ensemble.
S'il y a une chose que je ne supporte pas dans les podcasts en général,
c'est lorsqu'on demande aux invités de se présenter eux-mêmes.
Alors je te propose un challenge. L'exercice est difficile,
mais comment tu te présenterais en une phrase
et quelques mots seulement ? Tu peux réfléchir si tu
veux, je peux mettre un peu de musique même en fond. Comment est-ce
que tu te présenterais en une phrase si tu devais le faire ?
Alors, je suis la conteuse végétale, celle qui raconte
l'histoire des plantes médicinales à travers les âges et les
usages, et à travers aussi
les mythes, les légendes, sans oublier les allégations scientifiques,
puisque j'ai un diplôme de phyto-aromathérapie
scientifique. Elle est longue,
ta phrase. Mais quelques mots, tu n'as pas dit combien. C'est vrai,
je n'ai pas dit combien. Avant d'entrer dans la première partie
de l'épisode, depuis combien d'années considères-tu que tu
es dans le secteur du podcast ou de l'audio de
manière concrète, professionnellement ? Le déclic
audio, podcast, radio, il s'est fait il y a combien d'années
? Ce n'est pas forcément que tu gagnes
ta vie avec, mais tu t'es dit, l'audio,
c'est ce que je veux faire, c'est important pour la suite de l'épisode,
pour bien visionner et mettre une date approximative.
Le premier déclic a eu lieu quand j'ai commencé
vraiment à écouter les podcasts des autres. C'était pendant le confinement
2020, j'avais tout mon temps. Et c'est là que je me suis dit, c'est ça
que je veux faire aussi. Je suis quelqu'un qui aime
transmettre. J'ai déjà transmis sous d'autres formes, d'autres formats,
ma vie, mon œuvre, mes idées.
Et à un moment donné, j'ai entendu
des podcasts et je me suis dit, je veux faire ça. Mais il s'est écoulé.
beaucoup de temps avant de produire le mien.
Donc là, on parle de mars 2022, le déclic,
et le premier podcast a été diffusé le 15
octobre 2021, donc il y a presque deux ans.
Donc, tu es une petite nouvelle. Oui, une petite
nouvelle, mais très passionnée.
Oui, et tu es quand même à La Pote Vallée déjà en tant que petite
nouvelle, donc c'est déjà une un bon chemin que tu as parcouru.
Alors on va se diriger tout de suite vers la première partie
de l'épisode, et puis on va revenir un tout petit peu dans le passé.
Magnéto Serge
!
On va imaginer que tu puisses revenir dans le passé,
et que tu puisses rencontrer et parler à la personne que
tu étais quand tu as eu ce déclic ou
ce moment clé dont tu as parlé tout à l'heure.
Donc d'abord, je vais te demander de l'imaginer,
de te rappeler comment tu étais. Prends ton temps, imagine. Il n'y
a peut-être pas beaucoup de changements. Pense peut-être à
un lieu où tu étais ou à un moment important du démarrage. Donc essaye
de t'imaginer être face à toi-même. Qu'est-ce que
déjà tu dirais de la personne que tu vois en face de toi en
imaginant qu'elle ne t'entend pas ? Alors je dirais à
cette personne, dans ses écouteurs,
puisqu'elle est allongée et qu'elle écoute un podcast,
je lui soufflerai dans les oreilles qu'elle est tout
à fait capable de faire un podcast et que c'est pas la partie technique
la plus importante et qu'elle
peut se lancer très rapidement ! Parce que c'est ça qui te... ah. Oui oui
j'en ai fait à l'époque une sorte d'obstacle
ridicule avec le recul maintenant je me dis mais non
la vraie question n'est pas du tout technique la vraie question c'est
le contenu le contenant peut-être qu'est
ce qu'on veut donner de soi dans un podcast et comment
être soi tout en transmettant sa passion quelle qu'elle
soit et certainement pas des aspects techniques qui viennent en support
bien sûr il faut maîtriser deux trois bricoles mais c'est
certainement pas le premier obstacle auquel il faut penser
et il n'est pas du tout bloquant. Et j'ai perdu, je pense,
une année facilement à me poser des questions
de la faisabilité technique du podcast alors que la question
était ailleurs. Ok, donc t'as pas tout à
fait suivi. mais c'est pas grave, maintenant elle peut t'entendre,
donc tu peux te parler. Tu te donnerais quoi comme conseil avec
tout ce qui est passé entre le moment clé ou le déclic et maintenant
? Tu lui parles, elle est avec toi, tu lui dis quoi ? Parce que
là, tout à l'heure, tu lui as glissé dans l'oreille alors qu'elle ne t'entendait pas,
donc tu aurais pu imaginer. Mais là, maintenant,
elle t'entend, et donc tu lui donnerais quoi ? Alors tu
l'as déjà dit, mais de t'améliorer, de ne pas faire attention à
la technique. Mais est-ce que tu aurais
une autre petite chose que tu aimerais te dire
? Je lui dirais,
fais confiance à ton intuition et à ce
que tu es profondément. Inspire-toi, mais ne
copie absolument personne.
ce que tu as en toi vaut beaucoup,
bien plus que tu ne penses. Alors, on revient dans le présent.
On va prendre la période identique,
mais dans le futur. C'est-à-dire, on va prendre la même période à peu près,
avec laquelle tu es revenu en arrière, mais tu vas aller
dans le futur. Et tu te vois comment avec le
même delta, mais dans le futur ? Alors,
avec le même delta dans le futur, donc il n'y a pas très longtemps finalement.
Oui, donc à court terme. Oui, à court terme.
À court terme,
je gagne 100% de ma vie avec le podcast sous différentes formes
et que les projets que j'ai en tête là aujourd'hui se
réalisent aussi à court terme. Ne me
dis pas que je dois évoquer les projets, sinon ils ne le seront plus.
Non, non, et puis on va parler argent plus tard.
Oui voilà, c'est comme ça que je me vois, parce que c'est vraiment du court
terme, donc j'ai en gros trois projets en tête.
Celui de vivre entièrement avec le podcast,
un joli projet de grande envergure,
je t'en parlerai peut-être un jour en off.
Et allez, je vais le dire celui-là, parce qu'en le disant,
je vais me lancer, c'est de faire un livre autour de mes
comptes végétaux. Enfin d'écrire donc, et de le publier.
D'accord, donc toujours dans la Pote-Vallée ?
Toujours dans la Pote-Vallée, alors le podcast prendra une forme
livresque du coup, un autre support,
mais toujours lié à la Pote-Vallée, oui.
Ok, alors on se retourne dans… on
revient dans quelques instants pour la deuxième partie de l'épisode
où on va parler un petit peu money, money, money.
Alors, on va parler argent. C'est un peu tabou l'argent dans le podcast,
peut-être parce qu'il n'y en a pas beaucoup. Comment on gagne de l'argent
dans ton domaine d'activité ?
Alors, dans mon domaine d'activité,
il y a des zones encore inexplorées et les zones
que j'ai déjà explorées. Je vais commencer par ces
dernières. La monétisation se fait
par le sponsoring de mon podcast. mais aussi
par du podcast management et de la création de
contenus dédiés à une marque ou à une personne
qui ne souhaite pas forcément tout créer elle-même.
Donc ça, c'est vraiment ce que j'explore en ce moment
et ce qui fonctionne. Et il y a des zones inexplorées
comme les revenus asynchrones ou les revenus
pseudo-passifs qui sont en work in progress pour
l'instant. Donc, ça peut être des produits dérivés comme le livre dont je parlais
tout à l'heure, mais aussi pas mal
d'affiliations, de la cross-promo,
ce genre de choses. en restant
le plus possible dans la Podvallée, autour du podcast
et j'ai de la marge, je dirais qu'il y a
de la marge en me concernant, je ne généralise
pas, mais me concernant il y a de la marge, il y a des choses
que je n'ai pas encore mis en place et que c'est tout à fait
possible de bien vivre de son podcast ou du podcasting
plus globalement.
Tu y avais pensé tout de suite. Au modèle économique ou c'est
arrivé comment ? Alors pas du tout. Moi je fonctionne d'abord par
impulsion, passion.
Et une fois dedans, une fois
que j'ai mis mes tripes dans le projet
et que je vois que c'est quelque chose qui me porte assez de temps
pour pouvoir envisager de le monétiser d'une manière ou
d'une autre. C'est ce qui m'est arrivé.
Vers 2008, quand j'ai lancé mon blog, je l'ai lancé
par passion, par envie de transmettre, et puis la monétisation
n'est venue qu'après, en écrivant
dans d'autres blogs, enfin dans des blogs connus et des supports
et médias connus, et j'ai pu me rémunérer
de cette manière-là. Mais au départ, non. Je ne pense pas à l'argent,
je pense d'abord à passion, projet,
impulsion, intuition. J'écoute beaucoup moins l'intuition.
Et si j'ai les papillons dans le ventre, j'y vais. Et une
fois que c'est installé, je réfléchis à comment gagner
ma vie avec. Est-ce que tu peux partager une chose surprenante
ou à laquelle tu n'avais pas forcément pensé et qui a changé la donne
financièrement dans ton activité, le game changer s'il
est arrivé, ce qui n'est pas forcément obligatoire,
ce n'est peut-être pas encore arrivé. Alors je dirais,
oui c'est un petit game changer,
c'est un mindset je
dirais dans le podcast. J'étais persuadée qu'il fallait
avoir énormément d'écoute pour intéresser une marque.
parce que beaucoup, tout le monde, tous les podcasteurs finalement parlent d'écoute,
de nombre d'écoutes et certains comme pour l'argent c'est même tabou,
il ne faut surtout pas dire le nombre d'écoutes que nous avons mensuellement
et j'étais persuadée que plus le volume était important et plus on
pouvait intéresser les marques et plus on pouvait pouvait
être payé et le jour où
non seulement j'ai compris mais j'ai intégré que mon podcast
est un podcast de niche et il le sera toujours et il n'aura
jamais des centaines de milliers
d'écoutes parce qu'il est de niche et que justement parce qu'il est de niche
qu'il peut intéresser des marques qui veulent des auditeurs et une communauté
ultra qualifiée pour le sponsoriser ou collaborer
avec mon podcast que j'ai switché complètement et
là j'ai obtenu mes premiers clients et
ça marche. Donc c'est possible. C'est un
vrai game changer pour moi.
On en vient à ton quotidien.
En prenant le temps de réfléchir, quels sont les
deux ou trois outils, logiciels,
solutions ou équipements que tu utilises chaque
jour et qui te font gagner du temps ?
ou de l'argent, ou dont tu aurais du mal
à te passer. Les incontournables, quoi,
pour toi. Ah, les incontournables, pour moi...
Word. Tous mes scripts sont écrits sur
Word, c'est tout bête, mais tu m'enlèves Word demain,
sauf si tu le remplaces par un truc aussi bien, voire meilleur,
mais non, j'arrive pas à m'en passer,
clairement. Le deuxième outil, je dirais ex
aequo award dans le métier que j'ai
aujourd'hui, c'est Canva. J'utilise Canva pour
absolument tout, des postes
sur les réseaux sociaux en passant par mes présentations clients.
Et tous les documents que je mets
en ligne
que j'offre à ma communauté sont faits sur Canva.
Donc, je ne peux absolument pas me passer de Canva, bien que j'ai eu une
formation de Photoshop Illustrator.
Je vais sur la suite Adobe aujourd'hui que pour
le montage vidéo, mais comme je n'en fais pas beaucoup, donc je n'utilise très
peu cette suite. Et le dernier
arrivé sur le podium des outils dont
je me sers beaucoup, c'est ChatGPT,
qui me fait gagner facilement une heure à deux heures par jour
sur mes contenus. Alors, ce n'est pas Chat qui écrit.
Il est bien joli, mais je ne le laisse pas écrire pour moi. En revanche,
je m'en sers beaucoup pour résumer
et décliner des textes sous différentes manières.
pour différents supports. Et ça, ça me fait gagner énormément de temps. Et ensuite,
que tu retravailles, c'est ça ? Oui, oui, bien sûr, bien sûr. C'est jamais du
brut. De toute façon, parfois, il dit des grosses bêtises. Donc, si on ne relie
pas tout, on ne vérifie pas tout. Mais ça
me prend quand même beaucoup moins de temps quand j'ai déjà une base,
plutôt que de partir à chaque fois from scratch. C'est ce que je faisais avant
ChatGPT. Et clairement, ça me prenait deux fois plus de temps pour
tout. Pour tout ce qui est wording, comme on dit.
Alors, tu parles de Chad Gépetté, le magicien de
l'intelligence artificielle. Eh bien, je t'emmène maintenant
vers la troisième et dernière partie de cet épisode.
Où on va parler de baguettes magiques.
Qu'est-ce qui te gêne ou que tu n'aimes pas,
qui te gêne dans cette industrie ou dans ce secteur d'activité ?
Et tu peux y aller, personne n'écoute, les murs n'ont pas d'oreilles. Tu vas me
faire voir ça. Si tu avais une baguette magique, je te parlais
de baguette magique tout à l'heure,
tu l'utiliserais pour faire quoi ?
Et puis tu as le droit de balancer.
Wow. Moi, je suis une bisounours.
J'essaie de voir le bond en toutes choses. Et c'est vrai, en plus,
ça me dessert souvent, mais c'est comme ça. Comme je
le disais il n'y a pas très longtemps dans un post-LinkedIn,
je me contente de peu dans le sens où je suis contente de
peu de choses, ce qui me rend la vie plus douce et plus
facile au quotidien, surtout quand ça va moins bien.
Et donc j'ai pas grand chose à dire,
j'ai constaté chez certains,
pas tout le monde, ou plutôt chez une majorité mais pas une minorité que
je côtoie, même virtuellement, un manque de
solidarité quand on en vient à des choses sérieuses.
et sans doute l'habitude aussi des contenus gratuits
depuis que internet existe, depuis que le blogging existe
et on ne se rend pas compte
du du travail colossal qu'il y a derrière chaque
contenu, qu'il soit audio ou pas,
qu'on trouve facilement aujourd'hui sur Internet, et que derrière,
il y a des hommes, des femmes qui ont beaucoup travaillé,
et parfois, être reconnaissant, c'est donner un
coup de pouce à ces personnes, et c'est à ce moment-là qu'il
n'y a plus personne. Alors, ce n'est pas forcément lié au monde du podcasting,
c'est globalement le monde du contenu versus le monde
plus large de celui qui utilise ce
contenu. Après, j'ai constaté
plus récemment, par exemple, au moment du crowdfunding
du Paris Podcast Festival
ou toute autre demande sur le net de donner un
coup de pouce ou de mettre en avant un
support ou un événement.
Dès qu'il s'agit de mettre la main
à la poche, je crois qu'il y a beaucoup d'ours
et ça pique. Et ça ne pique pas seulement celui qui met la main à
la poche, ça pique beaucoup celui qui
est en demande d'un soutien et qui ne le reçoit pas. Et ça, je trouve
ça dommage parce que la solidarité,
l'aide et mettre des fois 10 ou
20 ou 30 euros, ce n'est pas grand-chose pour une personne. C'est rarement
grand-chose pour une personne. Et ça peut être beaucoup cumulé,
comme on dit, les rivières, les petits ruisseaux
font des rivières et les rivières font des fleuves et des fleuves des océans.
Et que c'est dommage de manquer de solidarité,
de nourrir un écosystème qui est plus global et qui va au-delà
de notre petite personne.
J'estime qu'un métier, pour qu'il perdure, il faut alimenter
chacun et chacune
des briques qui en font partie, et pas rester
juste dans son coin et balancer, oui,
j'existe, écoutez mon podcast, et puis finalement, ne pas écouter ceux
des autres, ne pas se nourrir des autres, ne pas revenir
dire merci, et encore moins quand il s'agit
de contribuer financièrement, aussi petite soit-elle
la contribution. Et ça, c'est un peu dommage.
Alors on est à la Pod Valley, c'est quoi
qui fait que tu restes toujours captivé, même si ça fait pas longtemps que
tu es dans cette Pod Valley, que tu restes dans ce secteur du balado
ou du podcasting, en dehors bien sûr de cette belle machine
à café qui t'a offert un thé.
Écoute, je reste là parce
que les perspectives sont encore
énormes. On n'est qu'au début d'une histoire
et j'adore, même si je suis toute nouvelle et que l'histoire du
balado est bien antérieure à ma petite présence,
mais je suis intimement convaincue qu'on est au début
de quelque chose de bien plus grand. et que c'est bon d'être
au début d'une grande histoire.
Et ça,
c'est un levier pour moi
motivant. Et c'est parce que j'aime aussi ce
que je fais au quotidien dans le monde du podcast
et que j'essaie d'y contribuer le mieux possible. Et le
jour où je n'en aurai plus envie, je me retirerai tout doucement
sur la pointe des pieds et je passerai à autre chose.
Mais ce moment-là n'est pas encore arrivé, bien au contraire. Eh bien,
le thé virtuel était bon,
j'espère. Un peu parfumé
de sérum de vérité. Oui, il est parfumé
de sérum de vérité et cacao.
Alors, tu n'oublieras pas de mettre ton gobelet
dans la poubelle à recycler en sortant.
Et puis avant de nous quitter, qui est-ce que tu
aimerais écouter et qui répondrait à ces
questions dans un prochain épisode ? Il faut qu'il soit
dans la Pote-Vallée bien entendu, sinon on ne pourra jamais le croiser
devant la machine à café. Eh bien,
j'inviterais Barthélémy Feinde.
Au début, j'avais pensé à une femme et après je me suis dit, bon Sonia,
à chaque fois, il faut peut-être sortir et être un peu plus dans la mixité.
Je dirais Barthélémy Feinde, le podcasteur des
Olympiens, celui qui a créé le podcast
Extraterriens.
J'aimerais bien l'entendre
au micro-café. Ça tombe bien parce qu'il a une actualité en plus.
Barthélémy Feint lance ses bootcamps auxquels tu as participé,
je pense, non ? Oui, j'ai participé. J'aime bien appeler
ça la version bêta bien qu'elle ait été très aboutie,
mais la première promo zéro. et je l'ai adoré
vraiment et je la recommande
si il en fait d'autres. Celle-ci, il y en a une qui
commence la rentrée
et il y en aura certainement d'autres et franchement je la recommande pour tous ceux
qui veulent lancer un podcast ou devenir pro du podcast.
Alors puisque tu es la première à passer de mon côté, je vais
te poser une question piège. que l'invité d'avant
en général pose à celui ou celle qui participe après.
Est-ce que tu pensais qu'on arriverait à lancer ce podcast quand
on en a parlé la première fois ?
Alors, quand je t'en avais parlé, c'était une idée que
j'avais depuis quelques mois et qui avait mûri.
Et quand je t'en ai parlé, je me suis dit,
j'espère, j'espère que ça va faire tilt dans la tête de Philippe et
qu'il va me dire, ouais, on y va. Ce qui a été le cas.
Et encore une fois, comme quand je te dis, j'écoute beaucoup
mon intuition. En fait, je n'ai pas démarré, j'aurais pu démarrer le projet toute seule
avant. Quand j'en ai eu l'idée, bien que l'idée a
beaucoup évolué grâce à toi et nos échanges,
mais ça n'aurait pas eu du tout la même gueule,
j'avoue. Et j'ai laissé passer du temps parce qu'au
final, il fallait que ça se fasse de cette manière et
avec toi. C'est un jour, je me suis réveillée,
je me suis dit mais si bien sûr Sonia, tu ne vas pas faire ça
toute seule, c'est avec Philippe et Podcast Magazine
qu'il faut le faire. Et voilà. Donc, je ne
sais pas, ma petite voix, je dirais
que ma petite voix optimiste disait oui. Ma petite voix,
celle qui casse, tu sais, le syndrome de l'imposteur,
disait mais non, qu'est-ce que tu veux qu'il fasse avec toi
? Et puis voilà, on y est.
Donc, oui et non. Pour répondre de manière plus courte
à ta question, Une réponse normande, oui et non.
J'avais très envie que ça se fasse et ma petite voix de l'imposteur disait,
ben non, cette idée, il y en
a dix mille qui l'ont eue avant toi, pourquoi ça ne marcherait avec toi et
pas avec quelqu'un d'autre ? De mieux que toi. De mieux que toi,
mais ben longue vie à Micron. Ben oui, mais c'est le syndrome
de l'imposteur qui parle, il va jusqu'au bout.
Alors si ton invité Barthélémy Fent accepte,
on le taggera sur LinkedIn pour voir si ça marche.
Et donc, quelle question piège tu lui poserais
pour que je puisse la poser comme je viens de te le faire à la
fin de l'entretien ? Est-ce que tu as une question piège à poser à
Barthélémy Fent en lien ou non avec
le bootcamp ou avec autre chose ?
Oh là là là là là là !
J'en ai pas là comme ça des pièges.
Est-ce qu'un jour il en aura marre de
faire ce qu'il fait et de gagner autant d'argent ?
Elle est toute bête ma pièce. Mais bon, oui voilà. Ça va être
celle-là. D'accord, donc on lui posera
cette question. Est-ce qu'il en a marre ? de faire ce qu'il fait et
de gagner autant d'argent.
Merci Sonia pour ce moment
et puis on se retrouve bientôt. Merci Philippe.
C'était un agréable moment et je t'en remercie. A plus.
Si toi aussi tu veux participer et réagir à Microcafé,
les coulisses de la Pôte Vallée, au cœur de
la jungle du podcast francophone, à toi de nous payer un
café pour nous soutenir. Alors direction buymeacoffee.com
slash microcafé m i c r
o c a f e Micro
Café, c'est une émission co-écrite et co-réalisée
par Sonia Belluti de Conteuse Végétale et Philippe
Chapeau de Podcast Magazine. La musique
originale et l'habillage sonore sont réalisés par Jonathan
Marty Wagner. Et un grand merci à Johan
Rock pour nous avoir prêté sa voix en introduction.